La pratique du yoga nous apporte une meilleure stabilité émotionnelle, une meilleure humeur et une meilleure santé en général. C’est un fait. Mais quelle est la limite de cet apport ? A quel moment cet avantage adaptatif pourrait-il nous faire basculer dans le désavantage et même nous compliquer l’existence ?

Une étude suggère une certaine limite. Elle révèle que de petits facteurs de stress quotidiens, non traumatiques, peuvent faire du bien à notre cerveau et qu’il ne faudrait surtout pas s’en priver.

Les expériences de facteurs de stress pourraient être aussi des opportunités pour résoudre un problème par élimination des solutions les moins efficaces. Cette action, dite de clarification cognitive est bonne pour notre cerveau, surtout en vieillissant.

Le stress peut bien sûr occasionner des problèmes de santé comme des maladies chroniques ou une détérioration du bien-être émotionnel. Mais il peut également nous apporter la santé si nous avons confiance en la vie et si nous nous appliquons à mieux nous connaître.

Les chercheurs ont constaté dans leur étude qu’il y avait quelques avantages pour les personnes non engagés dans la vie. Ces participants étaient moins susceptibles d’avoir des problèmes de santé chroniques et d’avoir une meilleure humeur tout au long de la journée.

Cependant, ces mêmes personnes ont également obtenu des résultats inférieurs au test de cognition, la différence correspondant à plus de huit ans de vieillissement cognitif. De plus, ils étaient aussi moins susceptibles de déclarer avoir donné ou reçu un soutien émotionnel, et moins susceptibles de vivre des choses positives tout au long de la journée.

Les chercheurs ont donc conclu que vivre isolé, sans stress et sans défis dans la vie, c’est s’exposer à trop de difficultés en vieillissant et en cas de stress majeur, peut se révéler un pari risqué.

Alors en bon yogi, donnons nous plein de défis, exposons nous, stressons nous et réalisons nous.