Les rêves et les visions, liés au décès qui s’annonce, aident peut-être à combler un vide qui pourrait autrement l’être par le doute, la peur, l’angoisse, les regrets ou la fausse espérance. 

Chaque jours et en périodes d’incertitudes, tout au fil de notre vie, les rêves nous ont aidé à guérir de vieilles blessures, nous ont alerté d’un danger ou encore nous ont conseillé. Ceci, pour que nous restions toujours tranquilles, vigilants et présents, quels que soient les événements.

Les rêves que nous faisons au moment du décès sont immensément riches et révélateurs de notre conscience. Nous passons notre vie à nous illusionner sur ce que nous sommes vraiment. Mais au moment de la mort cela n’est plus possible et nous nous ne pouvons plus nous mentir sur ce que nous sommes vraiment. Les rêves ne savent pas nous mentir.

Ces expériences oniriques ne peuvent pas être considérées comme une ruse d’un cerveau désordonné ou mourant, mais plutôt comme une expérience humaine unique et véritable qui émerge au bord de la mort.

Au fur et à mesure que le cerveau s’arrête, bon nombre de ses systèmes de freinage naturels sont libérés. Connu sous le nom de désinhibition, cela nous permet un accès inédit aux profondeurs de notre conscience et aux souvenirs stockés depuis la petite enfance et jusqu’à notre mort. Cela nous permet aussi de nous ressentir tel que tout le monde nous ressent de l’extérieur.

Les visions, perçues de l’extérieur ou de l’intérieur, aident aussi les mourants à trouver ceux qui les aiment aujourd’hui et à retrouver ceux qui les ont aimés et protégés hier. Notre cerveau ne fait pas la différence entre les vivants et les morts.

La désinhibition est un processus naturel, doux et nécessaire pour que la conscience puisse pour toujours revenir et se dissoudre en son ultime réalité, infinie, éternelle et au delà de toute causalité.

A la vue de ses patients mourants atteignant et appelant leurs proches, que beaucoup n’avaient pas vu, touché ou entendu depuis des décennies, le docteur Kerr a commencé à recueillir et à enregistrer des témoignages donnés directement par ceux qui étaient mourants. En 10 ans, lui et son équipe de recherche ont enregistré les expériences de fin de vie de 1 400 patients et familles.

Ce qu’il a découvert l’a étonné. Plus de 80% de ses patients – quels que soient leur milieu de vie, leurs origines ou leur tranche d’âge, ont vécu des expériences de fin de vie qui semblaient impliquer bien plus que de simples rêves étranges. Celles-ci étaient vives, significatives et transformatrices. Et ils ont toujours augmenté en fréquence près de la mort.

Ces rêves comprenaient des visions de mères, de pères et de parents disparus depuis longtemps, ainsi que des animaux de compagnie morts qui reviennent réconforter leurs anciens maîtres. Il s’agissait de relations ressuscitées, d’amour ressuscité et de pardon obtenu. Ils apportaient souvent réconfort et soutien, paix et acceptation aux mourants.

Les médecins sont généralement formés pour interpréter ces événements comme des hallucinations induites par la drogue ou des hallucinations délirantes qui pourraient justifier plus de médicaments ou une sédation pure et simple pour ne plus rien voir.

Mais après avoir vu la paix et le réconfort que ces expériences de fin de vie semblaient apporter à ses patients, le Dr Kerr a décidé de faire une pause mentale et d’écouter…

Il a écouté Jessica, 13 ans, mourant d’une forme maligne d’un cancer osseux, réconforté par son ancien chien, Shadow.

Il a écouté Mary, en fin de vie, qui bougeait ses bras pour bercer son bébé, décédé plusieurs décennies auparavant.

Il a également écouté Robert qui à fait de nombreux rêves lucides après le décès de sa femme, Barbara, 60 ans. Ses rêves l’ont aidé à se défaire de sa culpabilité lorsqu’il a vu sa femme partir vers l’au-delà avec l’enfant qu’ils avaient perdu il y a des décennies.

Tout cela ressemble t’il vraiment à de la démence ou est-ce la preuve indiscutable de l’existence d’une force universelle, bienveillante et bienfaisante de conscience absolue, à notre chevet ?

À quoi ressembleraient les soins médicaux si tous les médecins s’arrêtaient et écoutaient les vision et les rêves de leurs patients en souffrance ou en fin d’existence, pour les accompagner et les réconforter?

Je vous invite à écouter, vous aussi et sans tarder, la conférence TEDx de ce médecin quelque peu atypique et novateur.

En cette période de pandémie de coronavirus et surtout si vous avez perdu un proche, il est toujours réconfortant de savoir que l’on peut mourir isolé, loin de ses proches, mais jamais seul !

Je vous invite également à nourrir de votre yoga pour faire le plein de belles expériences durant votre vie et ne faire plus qu’un, le jour venu, avec l’indicible.