
La qualité et la quantité d’interactions entre l’environnement social ou naturel et les gènes est un facteur clé pour s’expliquer la longévité chez tous les centenaires.
Lorsque l’on choisit d’interagir dans un environnement favorable, certains gènes, bénéfiques, s’activeront et d’autres, non bénéfiques, ne s’activeront pas ou plus (chez nos enfants). Le meilleur de soi même pourra s’exprimer en l’absence de tensions, de craintes ou de désespoir et le pire de nos expériences les plus destructrices peut ne plus se manifester et finir par se résilier, dévorée par le feu de la vigilance..
La possibilité de marcher dans son quartier, un statut économique suffisant et un pourcentage élevé de la population en âge de travailler sont des facteurs corrélés positivement avec la longévité. Les aménagements piétonniers, la possibilité financière de se soigner ou de s’alimenter sainement et le soutient ou l’entraide communautaire sont des facteurs de longévité qui peuvent réellement nous faire vivre très longtemps.
C’est le constat d’une étude réalisée par l’université d’état de Washington et publiée dans l’Internationnal Journal of Environmental Research and Public Health.
Mais c’est aussi une excellente piste de réflexion pour vivre pleinement notre vie de yogi, partager ses effets bénéfiques avec les autres et vieillir ensemble le mieux et le plus longtemps possible.
Balayer devant chez soi, partager l’excédent de son jardin potager avec ses voisins ou s’entraider sont trois pratiques de karma yoga (service désintéressé) qui faciliteront grandement la longévité de tous.